L’agence nationale pour l’énergie chinoise (NEA) vient d’annoncer que d’ici 2020, elle poursuivait le développement énergétique de la Chine, en convertissant peu à peu ses énergies polluantes en énergies propres. Le montant de l’investissement fait quelque peu tourner la tête : 361 milliards de dollars seront dépensés pour investir massivement dans le solaire, l’éolien, l’hydraulique et… le nucléaire. Pour lutter contre le réchauffement climatique, près de 13 millions d’emploi seront ainsi créés.
La NEA avoue cependant que ce ne sera pas suffisant pour assurer la complète indépendance énergétique du pays. En effet, elle estime qu’en 2020, la part des énergies renouvelables ne représentera que 15% des besoins énergétiques de la Chine.
Comparativement, nous autres, Occidentaux, faisons figure de nains. Ainsi, au Royaume-Uni, un rapport a alerté le gouvernement que les investissements dans les énergies renouvelables chuteraient de 95% d’ici trois ans, par manque de soutiens financiers. Quant aux États-Unis et malgré de vraies initiatives porteuses d’espoir pour l’environnement, la nouvelle administration de Trump ne donne pas de signes encourageants.
Dans ce nouveau contexte environnemental, la Chine est en passe de devenir le leader quasi-incontestable de la lutte contre le réchauffement climatique et pour l’environnement.