Au cœur de la ville de demain, la mue des transports en commun se poursuit, lentement mais profondément. Le bus est, en particulier, au centre des préoccupations pour améliorer le transport des usagers et surtout leur mobilité. La start-up anglaise Citymapper teste, depuis le début de la semaine à Londres, une ligne de bus avec trois smartbus.
Les bus font bon accueil aux smartphones et sont équipés de prises USB pour leur recharge. Les usagers peuvent se connecter à l’application Citymapper pour suivre en temps réel la durée du trajet et les difficultés de circulation.
Pourquoi maintenant ?
Si vous êtes Parisien, il est probable que vous utilisiez déjà l’application de Citymapper, plus évoluée que celle de la RATP. Cette jeune start-up se positionne désormais, non plus uniquement sur le numérique, mais aussi sur le physique. L’ambition de Citymapper est donc de révolutionner le bus, en créant des lignes complémentaires, avec des arrêts fixes mais dont le trajet peut bouger, en fonction de la circulation.
L’intérêt des usagers est ici au centre de la stratégie de la jeune pousse anglaise. Ces bus à taille humaine, bardés de technologie, plus souples dans leur fonctionnement collent parfaitement aux besoins d’une population citadine qui souffre de congestion dans les transports actuels.
En quoi devez-vous vous sentir concerné par le nouveau positionnement de Citymapper ?
A l’heure actuelle, les opérateurs historiques réfléchissent à leur transformation numérique, sans pour autant se poser les bonnes questions. Il ne suffit pas de produire à la chaîne des applications souvent lourdes et peu centrées usager. Il s’agit de bien réfléchir à la place qu’occupera le citadin et à l’utilisation qu’il fera des transports en commun.
En apportant de la flexibilité sur le trajet, Citymapper envoie un signal fort aux opérateurs historiques : adaptez-vous ou vous disparaitrez.