Compte tenu de l’explosion démographique, l’une des plus grandes questions de notre époque est la gestion des ressources alimentaires. La première approche, née dans les années 60, mettait en avant l’agriculture productiviste et l’utilisation d’engrais chimiques. Mais cette dernière a depuis démontré ses limites avec les dommages qu’elle cause sur l’environnement. Afin de résoudre cette double problématique, différentes voies sont explorées comme l’optimisation nutritionnelle par la génétique ou les insectes. Mais une autre alternative existe, avec les engrais réalisés à partir de feuilles artificielles.
En quoi consistent les travaux sur les feuilles artificielles ?
Une équipe de chercheurs de Harvard travaille autour de ce sujet afin d’améliorer le processus de fertilisation des légumes. Pour ce faire, ils étudient les feuilles artificielles à partir de bactéries. L’objectif est alors de créer une photosynthèse décentralisée et optimisée pour apporter aux plantes des engrais naturels. De plus, selon les bactéries utilisées, il est possible de recueillir d’autres molécules offrant un meilleur rendement des sols. Cela permettrait donc d’augmenter la production sans produits chimiques, les aliments gagnent en qualité.
Pourquoi devez-vous vous sentir concernés ?
Un tel procédé pourrait améliorer les productions mais surtout permettre aux petites exploitations de pays en voie de développement d’avoir un gain de productivité à faible coût. Le prix de l’engrais devient bien moins élevé avec cette production uniquement basée sur des ressources naturelles renouvelables. Il est à noter que cette technique a aussi été utilisée l’année dernière pour produire du bio-carburant.