L’engouement pour l’impression 3d est aujourd’hui quelque peu retombé. Faute d’avoir convaincu le secteur industriel d’investir massivement dans cette technologie, d’autres solutions émergent pour remplacer l’imprimante 3D. Ce nouveau procédé s’appelle le Rapid Liquid.
Conçu par le Self-Assembly Lab du MIT, l’impression 3d Rapid Liquid permet d’imprimer rapidement des objets en utilisant du caoutchouc, du plastique, de la mousse ou tout autre liquide industriel. (cf vidéo de ci-dessous)
L’impression se fait par injection et non pas par impression de couches successives.
Pourquoi maintenant ?
En analysant succinctement le phénomène, on peut dire que l’impression 3D n’a pas eu le succès retentissant qu’on lui prédisait. En deux ans, on n’est passé d’un enthousiasme réel à une relative indifférence. Un peu comme pour les objets connectés. A quoi est-ce dû ? Pour trois raisons essentiellement : le prix, la lenteur de production, sa trop petite surface de production. Ce nouveau procédé du MIT arrive donc au bon moment pour éviter à l’impression 3d d’être rangée au cimetière des innovations cools pour geek (riche, si possible).
Pourquoi devez-vous vous sentir concerné par cette nouvelle imprimante 3D ?
D’une part, dans un contexte de désindustrialisation locale grandissante, investir dans cette technologie permettrait la reconstruction d’usines locales et ainsi de recréer un tissu industriel à petite échelle.
D’autre part, pour les complexes manufacturiers plus importants, l’impression Rapid Liquid permettrait de fabriquer à plus grande échelle et plus rapidement des composants et des objets et ce, à n’importe quelle taille.