L’IAE (International Energy Agency) a déposé son rapport annuel sur les progrès effectués dans les énergies propres. Le but de l’agence est de mettre les innovations du secteur en corrélation avec les objectifs climatiques. Or, le rapport 2017 se veut pessimiste quant aux objectifs fixés par l’accord de Paris. C’est à dire une émission de CO2 suffisamment faible pour limiter l’augmentation des températures à 2°C. Bien qu’il ne remette pas en question les travaux réalisés concernant les énergies propres, les recommandations du rapport se concentrent vers une rationalisation de celles-ci.
Pourquoi le rapport de l’IAE sur les énergies propres est-il utile maintenant ?
Le bilan dressé par l’IAE pointe trois technologies considérées comme matures pour limiter le réchauffement climatique. En effet, les énergies solaires et éoliennes, les véhicules électriques et le stockage d’énergie sont des technologies dont le coût décline et qui font leurs preuves en terme de réduction d’émission. Cette étude de l’IAE se veut utile pour mettre en place une utilisation plus réfléchie des énergies propres par les gouvernements. L’idée serait d’utiliser plus, les énergies économiquement fiables et de pousser la R&D sur les technologies qui ne le sont pas encore.
En quoi devez-vous vous sentir concerné ?
Le rapport insiste sur la place que les gouvernements doivent avoir pour limiter le réchauffement climatique. En plus de promouvoir les énergies efficientes, il est nécessaire de mettre en place une régulation plus stricte. Même si les énergies propres se développent, il est inimaginable de ne pas participer à la non-prolifération des énergies polluantes comme le charbon. Ce n‘est que par une rationalisation et une uniformisation des politiques nationales en matière d’énergie que l’accord de Paris sera respecté. Le rôle d’un tel rapport est de dresser une cartographie du paysage actuel et d’en tirer les bonnes pratiques pour préparer le futur à court-terme. S’il est pris en compte, il semble à même d’accélérer les prises de décision des gouvernements.