Alors que la campagne présidentielle faite rage en France, Benoît Hamon vient d’obtenir un soutien indirect et inattendu en la personne de Bill Gates. En effet, tout comme le candidat, le co-fondateur de Microsoft milite pour la taxation des robots. Les deux considèrent nécessaire le fait de prélever une taxe sur les machines remplaçant directement un métier jusque là détenu par un homme. L’objectif de ces démarches est d’utiliser les fonds récoltés pour s’adapter au nouvel environnement technologique.
Pourquoi maintenant ?
Il est important d’observer, dans la vision techno-optimiste de Bill Gates, une prépondérance de la nécessité éducative. La taxation des robots permettrait, selon lui, d’utiliser les fonds à des fins de formation. L’objectif est alors d’avoir une population formée à des métiers non-automatisables ou dépendant d’une relation entre homme et machine. Le thème central de ce débat peut alors être recentré sur les nouveaux systèmes éducatifs et la nécessité d’offrir des formations favorisant la cohabitation avec les technologies.
Pourquoi devez-vous vous sentir concernés par la taxation des robots ?
Le travail représentant une partie non négligeable de nos vies, l’automatisation apparaît en ce schéma comme la destructrice de nos habitudes. La taxe robot peut représenter une nouvelle source de revenu pour l’état. A contrario, il existe des interrogations quant au refus de passer à de nouveaux systèmes. Cette taxe peut être perçue comme un rempart au développement technologique. En effet, l’opposition à cette proposition, suggère que l’automatisation est indispensable alors que la croissance stagne dans les pays développés. De plus, la difficulté d’application d’une telle réforme est mise en avant. Il est en effet complexe de différencier les robots de soutien et les robots remplaçant une activité humaine.
Dans ce contexte, la taxation des robots est une proposition qui divise mais c’est surtout la progression technologique qui décidera de son sort.